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Triste Autolouange du doudouk arménien

A écouter pendant la lecture : https://www.levonminassian.com/discographie/albums

Je suis le chemin de la tempête. 
Je suis les mémoires de l'erreur. 
Je suis le fauteuil en coton défait. 
Je suis le bâton sans tamponnage. 
Je suis la carte de sable. 
Je suis le bonjour de la méduse. 
Je suis un Noé mensonger. 
Je suis musique abimant le mont le plus sacré. 
Je suis "El Dorado" sans croyance. 
Je suis les labyrinthes flottant dans tous les sens. 
Je suis l'humus et les selles malades. 
Je suis la honte qui ne veut pas m'abandonner. 
Je suis le tyran et je fais vivre les pires outrages. 
Je suis la vie mais je préfère puiser la mort. 
Je pleure mon âme sans racines ni coquillages. 

Sábado 16.11.19 - 7h51

Commentaires du 21 mai 2020:
- J'ai écrit avec beaucoup de douleur la « Triste Autolouange du doudouk arménien ».
- Ce fût un moment profond... un voyage, un adieu aux souvenirs...
- Ce fût un "Kashkar" du monastère, une prière délivrée en pierre dorée, un baume, un espace, un chant funèbre… 
- Je me suis reconnue dans cet écrit en tant qu’enfant et petit enfant : “sans racines ni coquillages”.
- J’ai transpiré une autre peau en portant une autre mémoire qui était et qui est encore la mienne...