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Zénitude détestable

Je suis confusion...
Je refuse cette initiation trompeuse,
Je désire être "celle d’avant" et je rends grâce pour mes souvenirs, mon histoire, mon passé...

Je suis question de la nouvelle lumière qui ne peut pas se prononcer : il vaut mieux camoufler le printemps.
Je suis la fermeture, la protection qui trouve l’union de l’être.
Je suis amour caché parce "qu’il faut" savoir l’être.

J’insiste comme le tambour sur ma rigidité de soldat,
Je refuse l’intégration, l’appartenance...
Le confort se trouve dans l’ancienne maison de mon âme.

Je ne suis pas le cri du coq, "l'allez les bleus", le canard, les fromages, le vin, les champagnes...
Je ne suis pas hiver, ni manteaux, ni les arbres d'obscurité...

Je suis tropique et j’insiste dans ma décision de ne pas "jouer le jeu"...

Ceci dit...
Je suis compassion pour moi-même et dans la solitude j’embrasse la pitié.

Je souris à l'auto-sabotage pour accueillir la rationalité, les débats, la "Provence", les "petits" cafés...  
J'apprends que les grandes "galères" construisent la liberté...

Un autre potager dans l’univers ne me serait pas aussi convenable...

Je suis l’émotion ferme de la distance cristallisée en douce galet...

Je suis la sublime renaissance de ma mère, le chemin en deux pôles pour mon bébé caniculaire.
Je suis le profond moi-même qui me dit: "Dès aujourd'hui, tu es française pour l'éternité"


Ecrit par Laura Devos – "Galet UV.VU" au cours de l’atelier d'autolouange « Jardin Zen » guidé par Charlotte Jousseaume à Paris le 12 octobre 2019.